Premières découvertes
Il est 12h quand l’avion touche le sol kiwi. Dès l’arrivée, on sent que la question environnementale est prise au sérieux : Questionnaire sur les activités en extérieur ces 3 derniers mois, Contrôle des produits frais (avec une mention spéciale pour les questions portant sur le nettoyage des chaussures de randonnée), mais les achards de langoustine achetés la veille à Nouméa passent tranquille.
Deuxième constatation : le choc thermique. Le passage d’un climat calédonien oscillant autour des 30° et plutôt humide sur les bords à quelque chose de plus tempéré est ressenti directement par mon organisme limousin, lequel me remercie, plus proche de son optimum climatique.
Après 40 min de bus (avec wifi gratuit), la troisième observation est moins agréable. L’auberge où je passe mes premiers jours est d’une propreté douteuse, plus le genre party hostel bruyante et nerveuse avec un staff pas très avenant, ça m’apprendra à réserver au dernier moment, première erreur, première leçon.
Premier contact
Après seulement quelques pas dans les rues d’Auckland, je sens que l’ambiance est très différente de Nouméa. Pas de ville coupée en deux, ici ça semble se mélanger au lieu de juste se juxtaposer. Les restaurants de toutes origines sont présents un peu partout et pas cantonnés à un quartier, comme en témoigne la présence d’un kebab « de luxe » près du port entres d’autres restaurants plus occidentaux, mais tout aussi huppés.
Les gens sont aussi plus détendus, et c’est peu dire. Que ce soit le vendeur dans une boutique de rando, la caissière au Four Square ou le barman au pub tout le monde donne du « mate » (=mon pote) et pousse l’amabilité jusqu’à te demander comment ça va, assez déroutant pour le français moyen habitué au tirage de gueule réglementaire.
Mais même en dehors des considérations sociales, la ville en elle-même inspire la sérénité, plus aérée, plus ouverte avec des rues larges, de la verdure, ouverte sur la mer et quand même très peu de trafic pour cette ville qui est la plus peuplée du pays.
Premier programme
Les 10 premiers jours à Auckland s’étirent doucement sans que la suite des évènements prenne réellement forme. Par contre je retrouve à Auckland mon cousin Clément et sa copine Raphaëlle qui sont partis pour un WHV de 9 mois. De leur côté, le programme est autrement plus compliqué car la recherche d’un van à Auckland en cette saison est une course d’endurance, laquelle les contraint même à zapper le match de rugby France-NZ pour aller à la foire aux vans, un comble pour un Toulousain…
Après un passage obligé au I-site et au DOC, difficile de savoir par quel bout décortiquer la pile de doc récupérée tellement l’offre est pléthorique dans ce pays.
Avec un changement d’hostel pour la douillette Haka lodge, je me décide finalement. Ça sera un pass de bus et un vol pour Nelson. Après une journée à au sanctuaire ornitho de Tiritiri Matangi pour cocher un peu (Stitchbird, North Island Saddleback, Tui à foison…), je mets le cap au sud, vers les montagnes et les Kéas avec pour premier objectif de longer la côte ouest, une ébauche de programme qui changera surement.