Et c’est reparti !

C’est reparti, un nouveau voyage à l’étranger, une nouvelle perte de repères et des premières heures dans le pays pareilles à toute autre, se faire arnaquer par un taxi.

A la sortie du métro, la chaleur et le bruit du trafic mettent tout de suite dans le bain, ici c’est crazy Bangkok, gare à toi qui n’y est pas préparé. Mais déjà, sache qu’un farhang (occidental) qui ne souhaite pas aller à Khao San Road (LE quartier des backpackeurs/teufeurs) à 22h, ça déstabilise le chauffeur de taxi moyen. Et malgré la carte à l’appui, il peuvent être comme devant une poule devant un couteau, même en leur expliquant tant bien que mal le trajet qui, en l’occurrence, est on ne peut plus simple : tout droit sur 5 km.

Enfin bref, 30 minutes et 250 baths plus tard, je m’effondre à la Rimklong hostel. Ce point de chute au calme entouré d’ébénistes est desservi par une ligne de bateau dont le terminus est à 40m, très pratique dans une partie de la ville où le métro ne circule pas. De plus, la vue sur la Golden Moutain n’est pas pour déplaire, mais pour l’instant je plonge la tête la première dans l’oreiller.

bangkok au calme

Celle qu’on aime détester…

En une journée à Bangkok, on peut déjà avoir un échantillon représentatif de ce que cette ville peut offrir de contrastes.

Premier et criant exemple, Khao San Road en soirée est le spectacle de la frénésie des backpackeurs de toutes nationalités qui viennent faire la fête pour pas un rond et vivre la folie de Bangkok. Entre un fast-food par rue, des pubs d’où retentissent (à fond) une musique bien occidentale et les sollicitations des vendeurs de tout et n’importe quoi (depuis les tongs de toutes les couleurs jusqu’aux costumes trois-pièces) et des tuks-tuks prêt à vous arnaquer, on ne sait plus où donner de la tête et la migraine pointe pour celui qui recherche autre chose qu’un dépaysement dans le confort.

Un dépaysement auquel on n’échappe pas en revanche, c’est la densité du trafic et la pollution. Il suffit de prendre le tuk-tuk une seule fois pour s’en rendre compte. En ce mois d’août, la moiteur du climat est déjà oppressante pour qui vient d’un climat tempéré (et ce même si on vient de se coltiner un mois de canicule). Mais à hauteur de pot d’échappement et sans être dans les bouchons, il ne faut pas longtemps pour se dire qu’on vient d’hériter d’un cancer des poumons garanti 10 ans. Ceci vaut aussi pour le bateau qui, bien que ne subissant pas les affres de la circulation, émet sa part de pollution et de bruit. Mais il reste le moyen plus agréable de se déplacer dans Bangkok côté face.

bangkok tuktuk

bangkok canal

… et celle pour laquelle on vient.

Bangkok c’est aussi des temples, des centaines de temples. A la Golden Moutain, les thaïs viennent prier selon un cérémonial bien défini, tandis que les visiteurs étrangers sont là pour admirer le faste des temples et la vue imprenable à 360°. Le vent dans les cheveux et les drapeaux, les chants religieux en fond et avec un gong qui retentit de temps à autre, on touche presque du doigt la ferveur des locaux.

Bangkok Golden Moutain

Une autre frénésie, différente de Khao San Road, c’est celle des échoppes de rue. La street-food est omniprésente à Bangkok. Les mets qu’elle offre sont tellement différents et inconnus à l’européen moyen qu’on ne sait que choisir, et finalement c’est le hasard qui décide, au risque de se bruler la bouche, la langue, la gorge et l’ensemble du système digestif avec…

bangkok streetfood

En ce qui me concerne, cette sollicitation permanente des sens ne va qu’un temps et n’ayant que trois semaines pour découvrir le pays, il est temps de filer rapidement vers la nature, vers le premier parc national du pays : Khao Yai.

La minute naturaliste

Pour les herpétologues, le parc Lumphini est un coin à ne pas louper à Bangkok. Il permet d’observer trèès facilement le Varan malais et de très près. Cette espèce est partout dans le parc, voire même dans tous les parcs urbains. Toujours proche de l’eau, impossible de le louper avec son mètre cinquante de long. En faisant un peu attention, il peut aussi être observé dans les canaux de la ville.

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